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Sommaire : Trois questions à Eric Sulpice (Eyrolles) | Théories et concepts | Enseignement | La recherche en pratique | Entreprises | Manifestations | Bibliographie | Détente
"Le livre reste une valeur sûre. Et le métier d'éditeur professionnel, souvent mal compris, considéré à tort comme dépassé à l'ère du web, reste et restera essentiel. "
Stic-hebdo : Le monde universitaire, notamment dans le domaine des Stic, est une part significative de vos lecteurs. Comment percevez-vous ce marché, comme éditeur et comme libraire?
Eric Sulpice : Certaines de nos collections marchent très bien dans ce domaine, par exemple notre "collection noire", avec des lecteurs fidèles et des auteurs qui écrivent pour nous depuis dix ou vingt ans. Pour autant, les universités ne sont pas le gros de notre public. Dans la culture française, les étudiants achètent peu de livres. Dans les pays anglo-saxons, ainsi qu'en Allemagne, les enseignants prescrivent des livres, qui sont quasiment obligatoires. Il y a donc un marché important pour les "text-books". En France, quelques enseignants publient et prescrivent leurs livres, mais c'est marginal. Dans l'ensemble, le corps enseignant produit des "polycopiés", qui suffisent aux étudiants pour préparer leurs examens. Surtout dans les sciences dures.
Une étude du ministère de la Recherche et de l'enseignement supérieur, il y a quelques années, a montré que les étudiants en sciences consacrent à l'achat de livres pour leurs études un tiers de ce qu'y consacrent les étudiants en littérature ou en sciences humaines. Les seuls secteurs de l'enseignement supérieur où les ventes de livres sont bonnes sont liés à des concours (médecine, classes préparatoires).
L'informatique y ajoute un autre problème : l'absence de programmes nationaux , sauf peut-être pour les IUT. On observe donc de fortes variations de contenu d'un enseignant à l'autre. Cela laisse aux enseignants la liberté de faire des cours et des textes originaux. On l'a vu par exemple avec l'enseignement de Java dans les IUT, qui nous a conduit à publier Le livre de Java premier langage d'Anne Tasso. Mais en revanche nombre de cursus n'évoluent pas très vite, se laissent déborder par l'évolution des technologies. On continue de professer des cours qui ne sont plus à l'état de l'art industriel. Je vois par exemple encore beaucoup d'enseignements sur Corba, qui n'existe pratiquement plus dans la vie des entreprises.
Il est vrai que la rapidité des changements dans cette discipline ne crée pas une situation confortable pour les enseignants. Il ont d'ailleurs en partie raison de ne pas se laisser trop vite enthousiasmer par des effets de mode, par des nouveautés qui laissent beaucoup de déceptions. Difficile de dire si les services web, par exemple, qui suscitent un fort engouement en ce moment, tiendront toutes leurs promesses.
S.H. : Quels sont les thèmes les plus porteurs, de votre point de vue ?
E.S. : Il y a aujourd'hui des valeurs sûres En matière de langages, le C et le C++ continuent à faire partie de nos meilleures ventes, contrairement à ce que l'on pourrait aurait pu attendre. Après son âge d'or, de 1998 à 2001, Java continue de bien marcher, mais pour les bases du langage plus que pour les applications en entreprise, depuis la crise qui a touché les SSII et des problèmes qu'ont rencontré les projets J2EE (surtout pour la mise en oeuvre des EJB). Cependant ces technologies sont désormais bien implantées dans les entreprises et vont poursuivre leur développement malgré les difficultés rencontrées.
Le domaine .Net (Visual Basic, .NET, C#...) ne décolle pas. Et pourtant il y a eu des centaines d'ouvrages parus en français depuis sa version bêta. Ici comme aux Etats-Unis, les développeurs sont enthousiastes, apprécient la clarté de l'architecture comme la qualité des langages et des outils de développement... Même les partisans de Java ou du logiciel libre y sont sensibles. Il y a consensus pour en faire une des voies de l'avenir. Pour autant le démarrage en entreprise ne se fait que lentement, car la migration est coûteuse.
Tout le secteur des réseaux et des télécommunications est aussi dans un état de déprime, depuis l'effondrement du Wap, de l'UMTS etc. Il n'y a aucune raison que le livre échappe au désastre général. Encore qu'il reste ici aussi quelques valeurs sûres, comme Les réseaux, de Guy Pujolle, ou son équivalent chez Pearson Education, par Andrew Tannenbaum.
Pour XML, nous avons observé une flambée dans les années 1998-2000, et puis les ventes sont fortement retombées. On peut dire que c'est actuellement le thème le plus sinistré. Il faut se méfier de ce qu'on lit dans la presse à ce sujet. A une certaine époque, les gens étaient vraiment obsédés par la veille technologique. Il sortait des nouveautés tous les mois. On voulait être au courant de tous les nouveaux langages, d'XML, des services web, etc. Aujourd'hui, les entreprises se replient sur des projets beaucoup moins ambitieux. Beaucoup d'entre elles remettent à plus tard les projets impliquant de nouvelles technologies. Mais cette frilosité ne devrait être que passagère et nous constatons, en ce début d'année, un frémissement qui, nous l'espérons, annonce une vraie reprise du marché de l'informatique en 2004.
Ce qu'il y a de plus stable dans le domaine web, en fait, c'est PHP. L'engouement reste extraordinaire. C'est le langage de développement web qui a le moins souffert de la crise. Ce n'est pas tellement étonnant, quand on interroge par exemple les chefs de projets des grandes SSII : ils ont fait migrer une grande partie de leurs projets vers PHP, y compris pour des grandes comptes. Parce que c'est moins coûteux et, dans la plupart des cas, tout aussi fiable et performant que les solutions .NET ou J2EE. A quoi s'ajoute le public des particuliers qui montent leur propre site web et se font héberger par un prestataire comme free.fr, qui accepte le PHP. C'est donc pour nous une valeur très sûre.
Quant à l' algorithmique, à mi-chemin entre l'informatique et les mathématiques, nous lui avons dédié une collection. Elle vise à la fois les universitaires et les ingénieurs. Nous tenons beaucoup à une approche, malheureusement assez peu fréquente dans l'édition, qui complète les fondements mathématiques par des exemples d'implémentation informatique et des études de cas tirées de vraies applications industrielles. Car, finalement, la problématique principale, dans cette collection, c'est d'apprendre à modéliser un problème réel et à choisir le bon algorithme et la bonne méthode pour le résoudre.
Une bonne surprise dans cette collection, le succès de l'ouvrage consacré aux réseaux de neurones. Ce thème, un peu comme l'intelligence artificielle, a été survendu dans les années 1980. Il est ensuite retombé. Mais on se rend compte aujourd'hui qu'il continue à intéresser un large public d'étudiants, d'enseignants-chercheurs et d'ingénieurs.
S.H. : Le livre n'est-il pas une technologie du passé ? Ne faut-il pas le concevoir désormais comme un média intégré à d'autres, et surtout aux sites et services web ?
E.S. : Nous sommes revenus de nos projets ambitieux des années 1998-2000. Nous avions mis en ligne une centaine de livres au format e-book pendant trois ou quatre ans, ce qui représentait une investissement important. Nous avions mis en place une procédure bien rodée pour produire des e-books au format PDF adapté. Mais aucun titre ne s'est vendu à plus de dix exemplaires par an. Nous nous sommes vite rendu compte qu'il n'y a pas, pour l'instant, de modèle économique pour développer du contenu sous forme de produits dérivés électroniques. (NDLR : Eric Sulpice rejoint ici tout à fait les conclusions de Sami Ménascé, alors président d'Hermès Sciences Publications, interviewé par nous dans Asti-Hebdo numéro 75, du 20 mai 2002).
A la fin des années 2000, nous avons été contactés aussi par des dizaines d'entreprises qui voulaient investir dans le e-learning et cherchaient du contenu. Mais ce domaine a subi de sérieux revers entre 2001 et 2003. Il continue son développement, mais sur un rythme beaucoup plus mesuré. Un de nos problèmes, c'est que les livres, tels qu'on les fait jusqu'aujourd'hui, ne se prêtent pas à un découpage sous forme d'articles téléchargeables. Passer aux médias électroniques, cela supposerait de revoir complètement la conception même des livres. Et comme il n 'y a pas de demande, nous n'avons aucune raison d'investir.
Un certain nombre de nos livres sont accompagnés par un site web, avec des compléments à télécharger, et le courriel d'auteurs qui acceptent d'être contactés par ce canal. Ils ne sont pas surchargés, d'ailleurs. Ils reçoivent quelques messages de félicitations, on leur signale une coquille, on leur demande quelques précisions. Ce dialogue avec les lecteurs est intéressant, bien entendu, mais reste de l'ordre du bénévolat.
Le web a donné à beaucoup de gens l'impression que n'importe qui pouvait devenir éditeur, sans compétence particulière ni mise de fonds substantielle. Or, même si des modèles économiques rentables émergent, le rôle de l'éditeur professionnel restera essentiel. Mais il est souvent mal compris. On croit que l'éditeur de livres n'est qu'un imprimeur (ou un investisseur). Or il apporte sur le livre des compétences en matière d'organisation et de présentation. Sur le contenu lui-même, il apporte un regard extérieur que l'auteur ne peut apporter. Quant aux comités de lecture, formés d'experts, ils perçoivent mal les problèmes de présentation, car entre eux ils se comprennent de toutes façons. En outre, ils sont sujets à des comportements de chapelles.
Ce qui ressort de toutes nos expériences, c'est que le livre reste une valeur sûre. Les livres d'informatique ne se sont jamais aussi bien vendus que depuis l'apparition d'Internet, même si l'on constate un repli depuis deux ans, qui nous oblige à être plus sélectifs, à innover pour nous démarquer de la concurrence. De manière générale, l'édition se porte bien. Le nouveau canal de diffusion que constitue la vente en ligne a été très bénéfique pour les éditeurs, sans pour autant se développer uniquement au détriment des libraires traditionnels.
Propos recueillis par Pierre Berger
"Cinquante ans après sa naissance, Fortran reste le langage le plus adapté aux besoins de la communauté scientifique et du calcul intensif. Ses développeurs en attendent maintenant la norme 2003, annoncée pour cette année, qui comportera des fonctions orientées objet", c'est le thème d'un article intitulé "Fortran, langage des calculateurs", signé par Gérard Canesi dans Le monde informatique du 13 février.
Selon nos informations, il y aussi toujours du mouvement dans le domaine de la normalisation Cobol. D'ailleurs le même numéro note que "Les applications Cobol pour mainframes font de la résistance".
Animateurs du cours : François-Marie Lesaffre (Arcelor), Katerine Mugford (Polia Consulting), Yann Pollet (professeur au Cnam, chaire d’Intégration de systèmes), Jean-Yves Prax (Polia Consulting).
Pratique et retours d’expérience : Jean-Marc David (Renault),
Michel Galinier (Thales), Eric Bessaudou (Legrand), Jennifer McGill (Lafarge),
Pierre Mariot (Ardans), Bernard Kaesmann (Alcatel Entreprise), Christophe Binot
(Total), Bernard Vincent (3M), Marcel Monnier (PSA), Alain Garnier (Arisem).
Contact : Jean-Claude Rault
L'association Arenotech
lance sa revue sur la toile. Le premier numéro est consacré à "La société apprenante"
et comporte quatre contributions :
- Clément Laberge invite à façonner ce nouveau monde ou espace,
- Eric Cattelain propose une définition interculturelle du cyberespace,
- Michel Cartier invite à l'apprentissage d'une nouvelle société,
- Laura Garcia introduit aux villes de la connaissance.
La revue Distances et savoirs et l'Ecole d'ingénierie de la formation à distance (Eifad) organisent le premier colloque Eifad. Il aura lieu le 25 novembre prochain sur le site du Futuroscope.
"Quel intérêt les établissements d'enseignement supérieur
auraient-ils à développer cette technologie ? En premier lieu,
le coût peut être inférieur à la classique installation
de réseaux avec fils. Sur le plan économique c'est donc un plus
par rapport au classique accès filaire à Internet. De plus, la
mise en place est beaucoup plus rapide et simple.
Et puis c'est évidemment un service rendu aux étudiants si l'on
veut promouvoir l'usage de l'ordinateur et le travail personnel. En effet, les
établissements ne sont pas toujours bien équipés en matière
de prises publiques et il n'est donc pas évident pour l'étudiant
de travailler sur son ordinateur sur le campus. Le Wi-Fi offre alors une plus
grande souplesse".
Pour en savoir plus
Le site Educnet comporte de nombreuses rubrique sur les Tice : E-formation, Société de l'information, Droit du multimédia, Économie du numérique, Gestion électronique, Technologies. Le site comporte notamment un guide juridique de l'internet scolaire comporte les thèmes : démarche et objectifs, responsabilités, différentes activités, prise en charge des risques.
Dans le but de développer, de renforcer et de valider la maîtrise
des technologies de l'information et de la communication par les étudiants
en formation dans les établissements d'enseignement supérieur,
a été institué un Certificat informatique et internet (C2i).
Il est prévu deux niveaux :
- un niveau 1 d'exigence applicable à tous les étudiants et les
stagiaires de formation continue ; ce premier niveau sera exigible pour la titularisation
des professeurs des écoles ;
- un niveau 2 faisant l'objet d'exigences plus élevées en fonction
des orientations professionnelles des formations dispensées (à
travers les enseignements de pré-professionnalisation et les filières
professionnalisées).
Seul le niveau 1 est concerné par le cédérom téléchargeable
sur le site http://c2i.education.fr/.
Le ministère chargé de la Recherche et des Nouvelles technologies a mis en place une "Mission Fondations de recherche" pour "expertiser et accompagner les projets de soutien ou de création de fondations." La mission prendra en charge le support technique et juridique pour la création et l'accompagnement des fondations de recherche, ainsi que la communication et l’animation du réseau. Elle apportera également un soutien financier à celles existantes. La mission recevra les propositions jusqu’à la fin du mois de mars 2004 pour une mise en œuvre des projets prévue au cours du second semestre 2004.
Pour toute demande de soutien ou de création de fondation, il est conseillé
de contacter Michèle Hannoyer, responsable de la mission, qui est en
relation avec les différents membres des directions de la technologie
et de la recherche impliqués dans le projet, le ministère de l'Intérieur
et le Conseil d'État. Consulter l’organigramme
de la mission
Par ailleurs, Francis Jutand est chargé par le CNRS d’une mission
sur les fondations et participe à ce titre à la réflexion
entre le ministère et les
organismes de recherche sur cette question. Pour en savoir plus, consulter la
brochure du ministère délégué à la Recherche
et aux Nouvelles technologies
"Développer
les fondations de recherche : Pourquoi ? Comment ?" (document PDF).
À lire également, le
dossier de la Direction des affaires juridiques du CNRS.
Communiqué par la Diffusion Paris 7
On trouve sur le site du premier ministre un dossier sur l'Administration électronique
: Administration électronique : 140 mesures pour la réforme
de l'État. Le
dossier de presse Et deux documents sur le site de l'Adae :
- Plan
stratégique de l’administration électronique pour
la période 2004-2007
- Le
plan d'action de l'administration électronique 2004-2007.
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
Eyrolles a publié à la fin de l'an dernier trois ouvrages qui relèvent indubitablement des Stic, mais ne s'adressent pas aux informaticiens, car ils visent les professionnels des arts graphiques. Conçu au départ comme une machine à calculer, l'ordinateur est aujourd'hui aussi le coeur des machines à imprimer comme des ateliers de création artistique. Mais il ne se montre plus. Le digital et le numérique restent des concepts intéressants pour le marketing, mais ils ne se voient pas plus que les réseaux de fibres optiques on de micro-ondes dans les "villes numériques". Cette dynamique trait est commun aux trois ouvrages : L'impression numérique. Réaliser des tirages qualité, d'Harald Johnson, Guide complet et pratique de la couleur, de Jean-Pierre Couwenbergh. Mais il s'exprime avec une splendeur particulière dans Femme digitale, de Michael Burns.
Digitaliser le corps ? On aurait pu attendre des algorithmes proposés à des programmeurs pour sculpter mathématiquement, numériquement, le corps des femmes de nos rêves (faut-il attendre un autre tome pour parler des hommes de nos rêves ?). Ces approches appartiennent au passé. Les outils mathématiques de modélisation sont désormais intégrés à des logiciels dont Poser (de Curious Labs) est le haut de gamme. "Le logiciel comprend plus de 70 modèles texturés et prêts à poser, auxquels peuvent s'en ajouter d'autres, de chez Curious Labs ou d'éditeurs tiers. Poser est aussi livré avec des bibliothèques contentant des centaines de poses, d'expressions, de vêtements, d'accessoires, d'éclairages et de caméras pour étoffer vos scènes. Les personnages eux-mêmes peuvent être entièrement édités et revêtir tous les styles, grâce à différents outils et paramètres.
"Des déformateurs tels que les aimants, les champs de force et les ondes influent sur les corps et les déforment à volonté. tous les personnages comportent aussi des déformateurs internes, appelés formes cibles (morph targets). Ces paramètres propres à chaque membre laissent à l'artiste le soin de contrôler leur forme et leur taille par le biais d'un curseur dans la palette des paramètres. En outre Poser 5 est doté d'un nouvel outil, Morph Putty, qui permet à l'artiste de sculpter et de contrôler les formes cible en temps réel, de manière interactive".
Le corps ainsi rendu disponible, le reste du livre se consacre essentiellement à des effets de dessin, de rendu, comme l'indique le sous-titre "Créations numériques autour du corps féminin". Magnifiquement imprimé sur papier couché et tout "en couleurs", le livre fait une large place aux "secrets de création" pour aller jusqu'à la composition finale. Il présente ensuite différents types de projets, et les illustre par une "galerie" d'oeuvres et d'artistes, pour conclure sur une liste de références des logiciels et un glossaire, le tout avec un grand nombre de pointeurs sur la Toile.
Ainsi effacés de la toile des artistes comme de la Toile des réseaux, les sticiens ne seront-ils plus, demain, que des chercheurs fondamentaux, au mieux des ingénieurs de laboratoire, aussi éloignés de la vie courante que les spécialistes de la physique théorique dans les tunnels du Cern ? Dans Femme digitale, ce sont les artistes que présente la galerie, et que l'on remercie en fin d'ouvrage. S'il y a eu quelques informaticiens de valeur pour concevoir les outils dont ils se servent, ils ont totalement disparu derrière la raison sociale des éditeurs de logiciels. Mais c'est le mouvement naturel de l'art. Véronèse pouvait signer son pigment vert, Van Dyck son brun. Mais, depuis le XIXeme siècle au moins, les couleurs se vendent en tubes, à la marque des entreprises qui les fabriquent. Pourquoi en irait-il autrement pour les Stic : les modèles du corps humain ne sont plus que des composants sur étagère. P.B. .
- Je n'arrive pas a établir ma connexion avec Internet....
- Vous avez ulilisé votre mot de passe correctement ?
- Oui, j'en suis sure. J'ai vu mon collègue le faire.
- Quel est ce mot de passe ?
- Cinq étoiles.
- Je n'arrive pas à imprimer. Chaque fois que j'essaie, le PC dit qu'il ne reconnaît pas l'imprimante. Je l'ai soulevée et placée juste devant lui, il ne la reconnaît toujours pas."
- J'ai une imprimante deskjet qui a besoin d'être réparée
- Il existe plusieurs modèles. Noir ou couleur ?
- Beige.
- Il y a un message sur le PC qui dit "redémarrer". Qu'est-ce
que je dois faire ?"
- Vous coupez et refaites la même chose.
(Le client raccroche et rappelle)
- Et maintenant ? Qu'est ce que je fais ?
- Je suis en train d'écrire mon premier mail.
- OK, quel est le problème ?"
- J'ai déjà fait la lettre "a". Comment on fait le petit
rond autour ?
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